La France reste le pays le plus attractif d'Europe pour les investisseurs étrangers, et ce, pour la cinquième année consécutive.Des régions dynamiques et compétitrices, comme la Bretagne, cherchent à relocaliser sur ses terres.Le 13H de TF1 s'est rendu dans le Finistère.
Le bruit des crochets qui tissent inlassablement, de retour en Bretagne. Quand le fournisseur de tissus de l'entreprise (un atelier situé à Cholet) a cessé son activité, Marie Sanquer, directrice de l'entreprise textile "À l'aise, Breizh !", n'a eu aucune hésitation : elle a racheté neuf énormes métiers à tisser, et a transféré toutes les étapes de confection du Maine-et-Loire jusqu'à Morlaix (Finistère). "On trouvait que ça avait du sens de pouvoir tisser, couper, confectionner, imprimer et vendre dans notre région", dit-elle à TF1, dans le sujet ci-dessus.
Torchons et tabliers sont ainsi fabriqués de A à Z en Bretagne. Cette relocalisation a aussi permis d'embaucher douze personnes. La marque ne fabrique que la moitié de ses produits dans l'Hexagone, le reste à l'étranger. Pour cause, un sac en tissu coûte dix centimes à produire en Asie, contre 4,50 euros en Bretagne.
Le pari de la région Bretagne, c'est de relocaliser sur ses terres. Selon une étude, le potentiel représente plus de cinq milliards d'euros de chiffres d'affaires et plus de 130 000 emplois depuis 2030. Pour soutenir ces démarches, la région envisage d'attribuer des subventions plus élevées aux entreprises produisant localement à 100%.