Échangeur routier en forme de labyrinthe, autoroutes superposées, escalator en pleine montagne...En matière de construction d'infrastructures, on peut dire que la Chine à la folie des grandeurs.Regardez cet étonnant reportage des correspondantes de TF1 dans le pays.
Vous croyez voir une simple autoroute sur les images de TF1 ci-dessus ? Détrompez-vous. C'est en fait une deux fois six voies, superposée sur quatre kilomètres, qui vient d'être construite en quatre ans à peine dans le sud de la Chine, et qui s'apprête à accueillir les automobilistes en cette fin d'année. Enfin... s'ils veulent bien l'emprunter. "Moi, j'aurais peur de me tromper de chemin", dit un homme face à notre caméra. "Il y aura des panneaux de signalisation, non ?", positive un autre. Un troisième balaie toute appréhension : "Ça montre que la Chine est très forte en construction".
L'objectif de cette autoroute en duplex, c'est de gagner de la place à tout prix. Et pour ça, la ville a mis la main au portefeuille : les travaux ont coûté près d'un milliard d'euros.
Une goutte d'eau pour l'Empire du milieu, qui, en matière d'infrastructures routières, est capable d'aller bien plus loin. Dans la mégalopole de Chongqing, les automobilistes doivent affronter un échangeur géant de quinze bretelles, avec cinq niveaux différents. Un labyrinthe de béton qui rend fou notre chauffeur, pourtant chevronné. "Parfois, le GPS indique de prendre la route supérieure, mais en fait, on se trompe et on prend celle du dessous. Ici, il faut bien faire attention à sa direction dès le départ", dit-il tout en roulant.
Depuis son boom économique, le pays bâtit toujours plus haut, comme ce gratte-ciel couché à 250 mètres au-dessus du sol :
Toujours plus haut, mais aussi toujours plus long : le pont maritime ci-dessous relie Hong Kong à la Chine continentale. Il est, sans surprise, le plus long du monde. Fier de ses dimensions, il a même accueilli un semi-marathon le mois dernier.
Des constructions XXL qui dépassent parfois l'entendement, comme cet escalator de 118 mètres de long, construit en 2019 à plus de à 2000 mètres d'altitude dans un paysage de carte postale : il défigure la montagne simplement pour permettre aux touristes d'atteindre le sommet en quelques minutes, sans trop se fouler.
En Chine, la folie des grandeurs va parfois... un peu trop loin.