Disparition d'Émile : les fouilles sous la dalle d'une maison du Haut-Vernet n'ont rien donné

par A.S Alexandra Guillet
Publié le 12 septembre 2023 à 15h03, mis à jour le 12 septembre 2023 à 18h09

Source : JT 20h Semaine

Le petit Emile a disparu du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) le 8 juillet dernier.
Un peu plus de deux mois après sa disparition, des fouilles ont été réalisées ce mardi sous la dalle d'une maison de ce hameau d'une centaine d'habitants.
Ces investigations n'ont rien donné.

D'énormes moyens mobilisés depuis le début de l'enquête, mais toujours aucune trace du petit garçon. Un peu plus de deux mois après la disparition d'Emile, 2 ans et demi, au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), l'enfant demeure introuvable. 

Depuis lundi, de nouvelles recherches ont débuté dans ce hameau d'un peu plus d'une centaine d'habitants dans les Alpes-de-Haute-Provence, où le petit garçon passait ses vacances au début de l'été chez ses grands-parents, avant de se volatiliser, le 8 juillet. Ce mardi, des fouilles ont été réalisées sous la dalle de béton d'une maison en construction située à 300m au sud du domicile des grands-parents, précisent plusieurs sources à LCI-TF1. Selon nos sources, ces recherches ont été initiées en août.

Comme les nombreuses recherches déjà effectuées, celles-ci n'ont rien donné. "Les fouilles sont terminées. Elles n'ont rien donné. La dalle de béton avait déjà été en partie  vérifiée cet été. Il s'agissait d'aller au bout de la vérification pour lever tous les doutes", indique ce mardi en fin d'après-midi à LCI-TF1 le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.

Les parents ont pris la parole pour la première fois fin août

Les parents du petit garçon n'étaient pas au Haut-Vernet le jour de la disparition de leur enfant. 

Pour la première fois, ils se sont exprimés à la fin du mois d'août dans une interview au magazine "Famille Chrétienne". "Parfois, nous sommes submergés par le chagrin et l'angoisse", "On imagine forcément le pire, mais on ne peut s'empêcher d'espérer", avaient-ils expliqué. 

Fin juillet, l'enquête, d'abord confiée au parquet de Digne-les-Bains puis transférée à des juges d'instruction d'Aix, a basculé sur une qualification criminelle "d'enlèvement" et "séquestration". Une décision purement technique qui n'est pas liée à une avancée particulière, insiste le parquet, mais qui permet "plus de souplesse" dans les investigations.


A.S Alexandra Guillet

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