3,6 tonnes de cocaïne saisies en cinq jours dans l'arc Antilles-Guyane

par A.S
Publié le 2 mai 2024 à 18h26

Source : JT 13h Semaine

Le parquet de Martinique annonce ce jeudi une nouvelle saisie de cocaïne dans l'arc Antilles-Guyane.
Après une saisie de 1,8 tonne à Saint-Martin révélée mercredi, les autorités font état d'une autre découverte à du même ordre en Guyane cette fois.

 La marchandise était transportée par bateau mais n'est pas arrivée à destination. Au lendemain de l'annonce d'une saisie de 1,8 tonnes de cocaïne à Saint-Martin en Martinique mardi dernier, la procureure de la République de Martinique, Clarisse Taron rapporte qu'une autre saisie du même ordre a été réalisée par les autorités cinq jours plus tôt en Guyane. 

"En cinq jours, ce sont deux nouvelles saisies de 1,8 tonne de cocaïne à chaque prise qui ont été réalisées sur le ressort de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France", informe la magistrate. 

L'un des bateaux partait pour Le Havre

Le 25 avril 2024, les douanes de Guyane ont découvert sur le port commercial de Dégrad des Cannes un container qui contenait 1500 pains de cocaïne correspondant à 1,82 T de produit en partance pour Le Havre. 

Le 30 avril 2024, ce sont les douanes de Saint-Martin, plus au Nord, qui ont eu vent d’un débarquement de la même drogue conditionnée dans des sacs pour un poids de 1,802 tonne opéré à partir d’un bateau de type cigarette muni de puissants moteurs. 

Aucune interpellation pour l'heure

Sollicités, les gendarmes sont intervenus et ont intercepté le produit. Plusieurs personnes ont réussi cependant à prendre la fuite avant leur arrivée. Malgré les investigations menées depuis, il n'y a eu à ce jour aucune interpellation. 

Ces deux saisies ont donné lieu à l’ouverture de procédures judiciaires confiées à l’OFAST (office anti-stupéfiants).

"Après les 8,3 tonnes saisies en février 2024 sur une période d’une dizaine de jours, ces deux nouvelles prises illustrent la réalité du trafic de stupéfiants dans l’arc Antilles-Guyane, les trafiquants empruntant tous les vecteurs possibles pour acheminer des quantités de plus en plus importante depuis l’Amérique du Sud vers l’Europe ou les États-Unis", souligne la procureure


A.S

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