RACISME - Le préfet de police de Paris Didier Lallement a signalé à la justice des pancartes antisémites brandies samedi lors de la manifestation parisienne contre le pass sanitaire, a annoncé la préfecture.
Des pancartes antisémites. C'est ce que le préfet de police de Paris Didier Lallement a signalé à la justice, ce samedi. Elles ont été brandies lors de la manifestation parisienne contre le pass sanitaire, a annoncé la préfecture.
"Provocation publique à la haine raciale : des pancartes aux inscriptions antisémites ont été brandies aujourd'hui à #Paris", a twitté la PP. Le préfet de police, souligne la préfecture dans son tweet, agit en application de l'article 40 du code de procédure pénale, qui impose à toute autorité ayant connaissance d'un crime ou d'un délit de le signaler à la justice.
Slogan antisémite
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Sur la photo accompagnant le tweet, on distingue deux pancartes avec l'inscription "Qui ?". Ce slogan antisémite est apparu à plusieurs reprises dans les cortèges anti-pass en France à la suite d'un entretien accordé en juin sur la chaîne CNEWS à un général à la retraite, Daniel Delawarde, signataire d'une tribune évoquant "le délitement" de la France publiée par l'hebdomadaire Valeurs actuelles. A la question "qui contrôle la "meute médiatique?'", il avait répondu "la communauté que vous connaissez bien", avant d'être coupé par le présentateur, Jean-Marc Morandini.
Une enseignante, ex-membre du Front national et ex-élue locale, qui avait brandi à Metz ce signe agrémenté de noms de responsables politiques, hommes d'affaires et intellectuels pour la plupart juifs, a été interpellée lundi à Hombourg-Haut (Moselle) et sera jugée en septembre pour provocation à la haine raciale.