"Violence gratuite" : après l'attaque mortelle au couteau à Bordeaux, la piste terroriste semble écartée

par La rédaction de TF1 Reportage - Florence de Juvigny, Erwan Braem et Christele Arfel
Publié le 11 avril 2024 à 14h50, mis à jour le 11 avril 2024 à 20h58

Source : JT 20h Semaine

Deux personnes ont été poignardées ce mercredi soir sur les quais de Bordeaux, dont une mortellement.
L'assaillant présumé, au motif encore mal défini, a été tué par des policiers alors qu'il tentait de s'enfuir.
Ce jeudi, les habitants interrogés par nos équipes sont sous le choc.

A Bordeaux, où une attaque au couteau a lieu ce mercredi soir, des médiateurs proposent d'apporter leur aide à ceux qui auraient assisté à la scène. Au lendemain du drame qui a fait un mort et un blessé, les habitués des quais de la Garonne, lieu de promenade très fréquenté, semblent choqués. "C'est la violence qui monte quoi, gratuite", déplore un habitant dans le reportage en tête de cet article. Deux étudiantes qui se trouvaient dans un bar juste en face du lieu de l'attaque, s'expriment à leur tour. "Je dis à mon amie : tiens il y a un monsieur qui se fait plaquer violemment au sol sur la droite", témoigne l'une d'elle, avant de poursuivre son récit : "très rapidement un mouvement s'est créé autour avec notamment une personne qui avait l'air paniqué qui courait partout".

Il était 19h50 ce mercredi lorsque lorsqu'un homme s'est mis à poignarder deux personnes sur la promenade. 

Dans une vidéo amateur que nous décidons de ne pas montrer intégralement dans le reportage en tête, on entend l'une des victimes à terre supplier l'assaillant d'arrêter. L'auteur présumé a pris la fuite au milieu des passants, mais alors que le secteur a très vite été bouclé par les forces de l'ordre, des policiers l'ont repéré puis abattu. Dans cette attaque, au motif encore mal défini, un homme de 37 ans a perdu la vie et un autre de 26 ans a été blessé. "Je veux néanmoins saluer la réactivité des forces de police hier soir qui ont peut-être sans doute éviter un drame encore plus grave que celui qui a eu lieu", réagit ce jeudi le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic.

Les enquêteurs continuent d'analyser les images des neuf caméras de la ville installées à l'endroit de l'attaque et de vérifier les témoignages, certains évoquant une bagarre qui aurait mal tourné. Pour le moment, aucun élément ne laisse penser à un motif terroriste.


La rédaction de TF1 Reportage - Florence de Juvigny, Erwan Braem et Christele Arfel

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